France

Laurence Rossignol dément avoir été huée lors d'une manifestation comme l'affirme Sandrine Rousseau

Revenant sur l'épisode où elle avait été copieusement huée lors d'une manifestation à Paris en soutien aux iraniennes, Sandrine Rousseau a cité d'autres personnalités ayant subi pareil opprobre comme Laurence Rossignol, qui oppose un démenti.

Sandrine Rousseau, seule visée par les huées lors de la manifestation en soutien des Iraniennes, à Paris le 2 octobre ? C'est ce que démontre en tout cas la réaction cinglante de Laurence Rossignol, qui avait été pourtant citée par la député Europe écologie-Les Verts (EELV) sur France Inter pour tenter d'atténuer la portée de l'incident. Sandrine Rousseau avait par ailleurs assuré que la député insoumise Manon Aubry avait également été visée.

La sénatrice de l'Oise a apporté un ferme démenti aux propos de Sandrine Rousseau en épinglant au passage ses prises de positions : «C’est un mensonge ! Faire croire que toutes les femmes auraient été sifflées est une manipulation [voir vidéo dans mon tweet précédent]. Que Sandrine Rousseau assume ses positions et ne cherche pas à nous embarquer, toutes, sur son bateau !», a-t-elle cinglé sur twitter. 

«J’étais présente : Laurence Rossignol n’a pas été sifflée, elle a été applaudie Ce ne sont pas des femmes qui ont été sifflées mais des groupes politiques qui considèrent le voile comme une "liberté" des femmes. Ce que nous disent les iraniennes, c’est que ce n’est pas une liberté», a renchéri la porte-parole du parti socialiste, Lamia El Aaraje.

La député EELV s'était vue alors remémorer ses propos controversés sur le voile : Sandrine Rousseau avait en effet affirmé sur La chaîne parlementaire que «le voile peut être un objet d'embellissement». Rejetant tout paradoxe, la député semblerait alors croire que les Iraniennes se battraient «pour la liberté de s'habiller comme elles le souhaitent».

Le 2 octobre pourtant, outre les sifflements et huées, des manifestants avaient invectivé littéralement Sandrine Rousseau aux cris de «Complice, collabo !». Une Iranienne avait même lancé que la parlementaire était persona non grata à la manifestation : «Nous sommes des Iraniens, nous manifestons pour l'Iran, pas pour cette dame là.»