Ce 22 janvier, sur le plateau de RT France, Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, s’est exprimé sur des sujets liés à l’actualité nationale et européenne tels que la grève des surveillants pénitentiaires, la politique de Bruxelles ou encore la dernière déclaration de Marine Le Pen à son égard.
Prisons : «Le gouvernement n’est pas à la hauteur»
S’exprimant sur les grèves menées par les surveillants pénitentiaires, Florian Philippot a fustigé la politique carcérale du gouvernement : «Le gouvernement n’est pas à la hauteur.» Afin de justifier son propos, il a fait référence à la récente décision prise par le ministère de la Justice relative à l’installation dans chaque cellule de téléphones fixes. «Il faut plus de moyens, il faut plus de sécurité, pour les personnels, [...] plus de moyens humaines», a-t-il affirmé.
Déplorant le manque de places dans les prisons, il a estimé qu’il faudrait porter leur nombre à 90 000 contre un peu plus de 57 000 actuellement. En outre, il a prôné le rattachement de l’administration pénitentiaire avec le ministère de l’Intérieur en raison de la situation sécuritaire liée à la menace terroriste. Selon lui, une telle synergie permettrait à la France d’être plus efficace dans le domaine du renseignement.
«Le Front national est toujours dans le renoncement»
Interrogé sur les chances de victoire de la vice-présidente des Patriotes, Sophie Montel, candidate à l’élection législative partielle de la première circonscription de Belfort, Florian Phillipot a assuré qu’elle menait une campagne de terrain pour diffuser les idées du mouvement sur les problématiques liées à la protection animale ou encore sur la disparition des structures médicales en milieu rural.
Si on veut un patriotisme qui l’emporte, il faut aller vers la respectabilité et la crédibilité
Profitant de cette actualité locale, l’ancien bras droit de Marine Le Pen a dénoncé le manque de «crédibilité» et de «professionnalisme» du Front national (FN), faisant allusion aux dérapages du candidat FN Jean-Raphaël Sandri dans cette même circonscription. Ce dernier est, entre autres, accusé d’avoir diffusé des contenus polémiques sur les réseaux sociaux. «Si on veut un patriotisme qui l’emporte, il faut aller vers la respectabilité et la crédibilité», a-t-il déclaré à ce sujet.
Une critique sévère du Front national, qu’il a poursuivie en abordant la thématique de l’Union européenne : «Je vois que maintenant le Front national parle de souveraineté européenne […] chaque jour, ils sont dans le renoncement». Il a enfin conclu en affirmant que seul son parti, proposait une réelle alternative à la politique actuelle de Bruxelles qui, d'après lui, ne permet pas à la France de demeurer souveraine dans certains domaines.