Le large accès au dépistage du Covid-19 financé par l'Etat devrait coûter «un peu plus d'un milliard et demi d'euros en janvier», a affirmé le 17 janvier sur l'antenne de Sud Radio le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, sous l'effet de la vague Omicron.
Entamée en décembre, la vague causée par le variant Omicron a entraîné une ruée vers les dépistages au Covid-19, qu'il s'agisse des tests PCR, des tests antigéniques ou des autotests. Une grande partie des tests de dépistage au Covid-19 sont effectués gratuitement, en cas de statut vaccinal en règle. Ils sont alors financés par la sécurité sociale et font l'objet de compensations par l'État.
Le coût de la vaccination en 2021 a été de 5 milliards d'euros
«Tous les tests n'ont pas le même coût, les antigéniques sont moins chers que les PCR en termes de finances publiques», a également souligné le ministre le 17 janvier, précisant : «Nous avons toujours dit que les investissements dans le domaine médical, les tests, la vaccination, étaient de bons investissements.» S'agissant du coût de la vaccination l'an dernier, Olivier Dussopt a affirmé le 17 janvier que la facture avait représenté «un peu plus de 5 milliards d'euros» et qu'elle coûterait «plusieurs milliards d'euros en 2022», laissant entendre qu'elle pourrait être inférieure au montant dépensé en 2021.
Le coût de la facture sanitaire «ne nous empêche pas de retrouver une trajectoire de finances publiques plus soutenable», a estimé le ministre qui a affirmé la veille dans les colonnes du Journal du Dimanche que le déficit public de la France serait finalement «proche de 7%» du produit intérieur brut (PIB) en 2021, alors que le gouvernement tablait encore sur 8,2% l'an dernier.