Economie

Pannier-Runacher invite les Français à ne pas «s'enfermer dans le non-travail» à la suite du Covid

La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances Agnès Pannier-Runacher a défendu sur BFM Business la réforme de l'assurance chômage, précisant que les Français ne devaient pas «s'enfermer dans le non-travail» suite au Covid-19.

Lors d'un entretien accordé à BFM Business le 29 juin, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a défendu la réforme voulue par le gouvernement sur l'assurance chômage, après la longue période du Covid et du chômage partiel qui a affecté une partie des Français ne pouvant pas travailler à distance.

Evoquant une «crise absolument massive», la haute-fonctionnaire de Bercy a assuré qu'il y avait actuellement en France «trop d'offres d'emploi par rapport à la demande».

Le journaliste de BFM, s'excusant préalablement pour sa question «politiquement incorrecte», lui demande alors : «Est-ce qu'on n'a pas parfois trop aidé ?» Avant de préciser sa pensée : «Les gens n'ont plus envie de travailler. Ils ont goûté au repos, à une forme de chômage partiel et ils ne sont pas pressés de reprendre le travail.»

Et la secrétaire d'Etat de répondre : «Soyons clairs, tout le travail que nous menons pour faire en sorte de sortir de cette crise, par la reprise du travail, va dans le sens d'un retour au travail de l'ensemble des Français, le "quoi qu'il en coûte" était justifié parce qu'on était en crise sanitaire et les gens étaient empêchés de travailler. Lorsqu'on n'est plus empêché de travailler, il faut accompagner vers le travail [...] C'est le sens aussi de la réforme de l'assurance chômage, c'est de ne pas avoir une incitation, de ne pas s'enfermer dans le non-travail.»