Comme l'explique ce 17 décembre Le Dauphiné libéré, Vinci autoroutes a annoncé vouloir faire payer les automobilistes «qui n’ont pas pu s’acquitter de leur péage». Contacté par le quotidien de presse régionale, le groupe français a en effet affirmé qu'il comptait «écrire aux personnes qu'[il] a[vait] pu identifier» à l'aide de caméras de surveillance. Selon France Info, les sociétés d'autoroutes ont accès au fichier des plaques d'immatriculation du ministère de l'Intérieur.
«Il ne s’agissait pas d’opérations "péage gratuit". Les levages de barrière se font ici sans notre accord», a ajouté le représentant de l'entreprise. «L’idée n’est absolument pas de les pénaliser», a précisé le groupe français après avoir invité les automobilistes à bien vouloir «payer le péage correspondant à leur trajet».
Cette annonce fait suite à une série d'opérations de filtrages organisées par des Gilets jaunes sur le réseau autoroutier français.
Vinci Autoroutes, premier opérateur européen
En 2005, le groupe Vinci est choisi comme acquéreur d’Autoroutes du Sud de la France (ASF) et d’Autoroutes Esterel-Côte d'Azur (Escota) au moment où l'essentiel du secteur autoroutier français est privatisé.
Quatre ans plus tard, c'est la naissance de la structure Vinci autoroutes, aujourd'hui premier opérateur d’autoroutes en concession en Europe. En 2017, le chiffre d'affaires de l'entreprise, présenté sur son site, atteint 5 277 millions d'euros.
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