Economie

GM&S : «Nous ne sommes pas loin d'une solution», annonce Bruno Le Maire

Le ministre de l'Economie a annoncé le 6 juillet qu'une solution était sur le point d'être trouvée pour la reprise de l'équipementier GM&S, en grandes difficultés financières et alors que les actions des salariés se poursuivent.

«Nous travaillons depuis des jours, nous ne sommes pas loin d'une solution», a déclaré Bruno Le Maire sur BFMTV, où était évoqué le dossier GM&S.

Le ministre de l’Economie a par ailleurs réitéré son appel à la levée du blocage d'un site de PSA dans l'Allier par des salariés de GM&S. «Une condition à la reprise du dialogue», seloin lui.

«C'est votre intérêt, c'est l'intérêt des salariés de GM&S», a-t-il souligné. Bruno Le Maire a promis de prendre toutes les décisions nécessaires si le blocage se poursuivait.

Le ministre de l'Economie a par ailleurs convié l'ensemble des parties prenantes du dossier (représentants des salariés, repreneur, donneurs d'ordres...) à une réunion le 11 juin.

PSA est avec Renault l'un des deux grands clients de GM&S. Bercy est en discussions depuis plusieurs semaines avec les deux constructeurs automobiles sur leurs engagements d'investissement et de commandes, ainsi qu'avec le seul possible repreneur, le groupe stéphanois d'emboutissage GMD.

L'ambiance était calme dans la matinée du 6 juillet aux trois points de blocage situés aux entrées principales du site de PSA, selon une correspondante de l'AFP. Les barricades sont constituées de deux palettes et trois pneus.

Un camion d'azote liquide, destiné à refroidir les installations de fonderie de Sept-Fons (PSA), était bloqué par les salariés de GM&S. Trois représentants de la CGT sont allés discuter dans l'enceinte de l'usine avec la direction des ressources humaines du groupe PSA, qui tente de les convaincre de laisser passer le camion.

GM&S Industry, basé à La Souterraine, dans la Creuse, a été placé le 30 juin en liquidation judiciaire, avec seulement trois semaines pour améliorer la seule offre de reprise déposée, par l'entreprise GMD qui propose de sauver 120 emplois sur 277.

«On peut toujours faire mieux mais je n'ai pas l'habitude de vendre des illusions aux gens», a commenté Bruno Le Maire. «Ce qui compte c'est la pérennité du site», a fait valoir le ministre.