Economie

Au Zimbabwe, les chèvres sont acceptées pour payer les frais scolaires

Dans ce pays ruiné par des années d'hyperinflation, même les administrations recourent au troc. Dans les écoles publiques, les parents d'élèves peuvent ainsi payer les frais scolaires de leurs enfants avec du bétail ou un travail en nature.

L'hyperinflation des années 2000 a fait des ravages au Zimbabwe et laissé l'économie exsangue. Au point qu'il est désormais possible pour les parents d'élèves qui ne peuvent s'acquitter des frais de scolarité de leurs enfants en numéraire... de payer en nature.

Les écoles acceptent en effet d'être payées avec du bétail mais aussi sous forme de services, rapporte la BBC. «Nos écoles se doivent d'être souples», a aussi déclaré le ministre zimabwéen de l'Education au quotidien britannique The Sunday Mail. «Par exemple, s'il y a un maçon dans la communauté, il doit avoir la possibilité de travailler, ce qui est une forme de paiement des frais scolaires», a-t-il expliqué.

Pays ruiné par des années d'hyperinflation, le Zimbabwe a été contraint d'abandonner sa monnaie, le dollar zimbabwéen, en 2009 à la faveur du dollar américain. Mais il doit aujourd'hui faire face à une une pénurie de devises, ce qui rend les échanges marchands particulièrement difficiles.

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