Economie

Le traité UE-Canada «apporterait un mieux aux Français», assure Michel Sapin

Le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, a dit espérer que le traité de libre-échange CETA, dont la signature est bloquée par la Belgique, ne soit pas mort, estimant qu'il apporterait «un mieux aux Français».

«J'espère qu'il n'est pas mort, parce qu'il apporterait un mieux aux Français», a-t-il déclaré dans l'émission L'épreuve de vérité diffusée sur la chaîne Public Sénat. 

«Ce n'est pas un danger», a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait «l'expliquer parce qu'il y a toujours des peurs».

Le comparant au traité en cours de négociations entre l'UE et les Etats-Unis (TTIP), Michel Sapin a jugé qu'il était de «meilleure qualité».

«Il a été beaucoup mieux négocié, il a permis de respecter un certain nombre de choses, les services publics, la culture, l'environnement», a souligné le ministre.

Un bras de fer s'est engagé entre le gouvernement wallon, devenu de facto le chef de file de l'opposition au CETA, et le gouvernement belge favorable à l'accord. Mais aussi avec l'UE, qui espérait pouvoir signer le traité le 27 octobre à Bruxelles lors d'un sommet avec le Canada, en présence de son Premier ministre Justin Trudeau.

La Belgique est le dernier des 28 Etats-membres à ne pas avoir donné son feu vert à la signature du CETA en raison de l'opposition de la Wallonie qui refuse cet accord de libre-échange, empêchant ainsi, conformément à l'organisation constitutionnelle du royaume, la Belgique de donner son feu vert à la signature du traité.

Il s'agit des «règles constitutionnelles de chacun des pays, je ne vais pas les critiquer, mais je pense qu'il serait meilleur pour tout le monde, y compris pour la Wallonie, que cet accord puisse être signé», a jugé le ministre français.

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