«Les sanctions réciproques n'ont rien apporté de bon. On doit les lever le plus rapidement possible», a déclaré Erwin Sellering, ministre-président de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et membre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) en appelant les pays occidentaux à se tourner de nouveau vers la Russie.
Ces paroles ont reflété les propos du vice-président du SPD, Thorsten Schäfer-Gümbel, qui forme la coalition au pouvoir avec l'Union démocratique chrétienne (CDU) d’Angela Merkel. «Le SPD doit donner un nouveau souffle à la politique de détente dans cette période de crise. […] Seule une patiente diplomatie et des négociations sont capables d'ouvrir la perspective de la paix et d'assurer la détente des relations», a-t-il précisé.
Thorsten Schäfer-Gümbel a également qualifié la Russie d'«acteur important sans lequel il était impossible de résoudre plusieurs questions globales, notamment apporter la paix en Syrie».
Le parti au pouvoir ne partage cependant pas cet enthousiasme. «La Russie cherche à diviser l'Occident et surtout l'Europe», s'est indigné le député de la CDU Roderich Kiesewetter, sans préciser de quelle manière elle le faisait.
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