Après une entrevue avec Theresa May en marge du G20, le président américain Barack Obama a tenu à adresser un avertissement aux autorités britanniques, précisant que les négociations commerciales entre l'Union Européenne et les Etats-Unis étaient sa priorité.
Le Royaume-Uni ayant décidé de quitter l'UE, il ne pourra donc plus bénéficier d'éventuels accords économiques signés entre Washington et Bruxelles. Une situation qui fait craindre à Barack Obama une dégradation progressive des relations commerciales entre Londres et Washington.
«Nous avons beaucoup d'investissements mutuels, bon nombre d'entreprises britanniques ont des activités aux Etats-Unis et vice-versa. Nous allons donc faire tout notre possible pour que le Brexit ne détériore pas ces liens économiques solides», a tenu à préciser le président américain.
Une déclaration qui rappelle l'avertissement que Barack Obama avait adressé au Royaume-Uni avant le référendum, le 22 avril dernier. En visite à Londres, il avait assuré que le pays s'exposerait à être définitivement écarté des discussions économiques de premier plan. «Je vous le dis tout de suite, le Royaume-Uni va se retrouver tout au bout de la file d'attente», avait déclaré Barack Obama.
Lors de la conférence de presse qui s'est tenue le 4 septembre à Hangzhou, Barack Obama est revenu sur ces déclaration, estimant qu'il n'avait jamais menacé les Britanniques d'une «punition» en cas de Brexit, mais qu'il souhait simplement répondre aux partisans d'une sortie de l'UE qui prétendaient que le Brexit n'aurait pas de conséquences économiques négatives.
«Le Royaume-Uni a toujours été un partenaire solide des Etats-Unis, il compte bien le rester et maintenir une relation prospère», a déclaré pour sa part Theresa May, précisant que les investissements américains au Royaume-Uni généraient plus d'un millions d'emplois dans le pays.