Le PDG de l'entreprise gestionnaire de l'aéroport, véritable poumon de l’économie belge, espère un début de «retour à la normale» mais la réouverture de l’aéroport bruxellois, qui porte toujours les stigmates de l’attentat terroriste survenu il y a moins de deux semaines, reste timide.
Comme on pouvait s’y attendre, la sécurité avait été fortement renforcée pour l’occasion, des policiers et des militaires lourdement armés étant présents en nombre. Quant aux bagages et aux passagers, ils ont été passés au peigne fin avant de pouvoir accéder aux halls des départs.
Si ce premier avion qui s’est envolé pour Faro, dans le sud du Portugal, est un premier pas vers la reprise, il faudra cependant plusieurs mois avant que la page ne soit tournée et que l’aéroport ne soit à nouveau totalement opérationnel.
Brussels Airport, qui génère quelques 20 000 emplois dans 260 entreprises différentes, a été dévasté par un double attentat-suicide survenu le 22 mars. Un troisième terroriste s’est fait exploser un peu plus tard dans un métro de la capitale, chiffrant le bilan total à 32 morts et 340 blessés.