Economie

Les prix du pétrole reprennent des couleurs

Le prix du baril de Brent en mer du Nord a gagné 70 cents, à 39,42 dollars, en ce début de semaine, continuant ainsi sa remontée. Une hausse des cours due principalement au gel de la production décrétée par certains pays.

Le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a estimé que de nombreux pays producteurs de pétrole avaient gelé leur production pour soutenir les prix du brut, conformément à ce que certains Etats avaient réclamé. «Le prix actuel [du baril] est en train de pousser tout le monde à geler la production et je pense que ce gel est effectif au moment où je vous parle», a déclaré Suhail al-Mazroui à des journalistes à Abou Dhabi.

Mi-février, l'Arabie saoudite et la Russie – les deux premiers producteurs de brut – avaient proposé que tous les pays producteurs de pétrole gèlent leur production à son niveau de janvier afin d'enrayer la chute des prix. Des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), tels le Qatar et le Venezuela, ont consenti à prendre part à ce gel de la production. L'Irak s’est également dit prêt à y participer à condition qu'un accord soit conclu entre les pays de l'OPEP et les autres pays exportateurs de brut.

La production quotidienne des pays de l’OPEP en janvier s'est élevée à 32,3 millions de barils, ce qui représente une hausse de 131 000 barils par rapport au mois de décembre 2016, peut-on lire dans le rapport mensuel du cartel. La part de l’Arabie saoudite est de 10,091 millions de barils par jour, celle du Qatar de 655 000 barils, alors que le Venezuela dispose d'une part de 2,324 millions de barils.

L'or noir a perdu plus de 60% depuis le mois de juin 2014, où le baril se négociait à 100 dollars, en raison d'une offre largement excédentaire que ne parviennent plus à absorber des économies – notamment chinoise – en plein ralentissement.