Près de 8 ans après la crise financière de 2008, voilà les banques européennes de nouveau sous le feu des projecteurs. Si les banques italiennes suscitent toujours l'inquiétude des économistes en raison de leurs créances douteuses estimées à près de 200 milliards de dollars, la solvabilité des banques allemandes et françaises est désormais dans le collimateur des marchés.
Le cours de la bourse française a notamment été impacté négativement par la présentation des résultat annuels de la Société général rendus public le 11 février. Le groupe a averti qu’il ne confirmait pas son objectif de 10% de rentabilité sur fonds propres (ROE) d’ici fin 2016 en raison de « l’augmentation des exigences en capital » et de « l’environnement économique et financier ». Une nouvelle qui s'est matérialisée par une chute brutale de 12% de sa côte en bourse.
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Même inquiétude du coté de la City. Les banques britanniques seraient toujours vulnérables à un choc financier mondial malgré les efforts consentis pour consolider leurs finances selon John Vickers, ancien directeur de la Commission indépendante des banques (CIB). De nombreux experts partagent ce constat et estiment que le manque liquidité au sein des banques pousseront ces dernières à devoir procéder à une recapitalisation.La banque d'Angleterre devrait publier un rapport mardi 16 février révélant que l'inflation est restée proche de zéro bien en dessous de 2% de l'objectif de la Banque.