Ayant interdit les vols charters à destination et en provenance de la Turquie, le gouvernement russe a déclaré qu’il prendrait des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité des vols réguliers entre les deux pays.
«Interdire les vols charters entre la Russie et la Turquie, à l’exception des vols spéciaux pour le retour des touristes qui restent dans le pays, de même que prendre des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité des transports (aériens) en effectuant des vols réguliers avec la république turque», figure parmi les mesures qu’a prises le gouvernement russe.
Il a aussi décrété un embargo, dont l’entrée en vigueur reste à définir, sur toute une série de produits agricoles turcs. La liste des produits concernés comprend la volaille, les tomates, les concombres, les oignons, les raisins, les pommes, les pêches et encore d’autres fruits et légumes.
A partir du 1er janvier prochain, les employeurs russes ne pourront plus recourrir à la main d’œuvre car il sera dès lors, interdit d’engager des employés turcs en Russie.
En outre, le Kremlin a également suspendu le travail de la Commission intergouvernementale russo-turque sur le commerce et la coopération économique.
En revanche, ces représailles économiques ne touchent pas le projet de gazoduc Turkish Stream ni la centrale nucléaire d’Akkuyu que la Russie construit actuellement dans le sud de la Turquie.
La Russie était le troisième partenaire commercial le plus important de la Turquie au deuxième trimestre 2015. La Turquie, elle dépend beaucoup des touristes russes qui constituent 10% de l’ensemble des personnes qui visitent ce pays chaque année. Depuis le début de l’année, 3,3 millions des vacanciers russes se sont rendus en Turquie.