Les services de la police des frontières à l’aéroport de Tunis-Carthage ont mis en échec une opération de contrebande de drogue d’envergure, à l’issue d’une intervention coordonnée avec la douane et les autorités judiciaires. L’opération a conduit à la saisie de 627 capsules de cocaïne brute et à l’arrestation de plusieurs membres d’un réseau international spécialisé dans le trafic de stupéfiants.
Les faits remontent au 19 décembre, lorsque sept passagers africains, arrivés à bord d’un vol de la compagnie nationale, ont attiré l’attention des agents de sécurité par leur comportement jugé suspect. Interceptés pour un contrôle, les intéressés ont, dans un premier temps, nié être en possession de substances illicites.
Un contrôle approfondi de leurs bagages et effets personnels, effectué par les services de la douane, n’a permis de découvrir aucun produit prohibé, conduisant les autorités à élargir les vérifications.
Des capsules ingérées avant l’entrée sur le territoire
Les premières investigations ont établi que deux des passagers avaient ingéré des capsules contenant de la cocaïne avant leur arrivée en Tunisie. Les autres suspects ont initialement nié avoir procédé de la même manière.
Sur instruction du parquet, les sept individus ont été transférés à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis afin de subir des examens médicaux. Les résultats ont confirmé que l’ensemble des suspects avait ingéré un nombre important de capsules contenant de la cocaïne, pour un poids total estimé à plus de neuf kilogrammes.
Enquête élargie à des complices en Tunisie
Outre la drogue, une somme d’argent en devises étrangères a été saisie lors de l’opération. Les suspects ont été placés à la disposition de la brigade des recherches judiciaires pour la poursuite des investigations, sous la supervision du ministère public.
L’enquête a également permis d’identifier des complices tunisiens présumés, soupçonnés d’appartenir au même réseau. Ces derniers font actuellement l’objet de recherches et ont été inscrits sur les listes de personnes recherchées.