Dans une lettre d'information hebdomadaire à la Nation, ce 24 novembre, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que le Sommet des dirigeants du G20, qui s'est tenu à Johannesburg le week-end dernier, était un succès, plaçant l’Afrique au cœur de l'agenda de ce forum intergouvernemental de premier plan.
« C’est la première fois que le G20 se tient sur le sol africain. Conscients de l’importance de cet événement, nous avons placé la croissance et le développement de l’Afrique au cœur de l’agenda du G20 », a-t-il indiqué. Selon lui, la participation de Pretoria à ce cercle restreint reste déterminante pour consolider son rôle international, mais aussi pour « soutenir notre propre croissance et créer des emplois pour les Sud-Africains ».
Les dirigeants réunis à Johannesburg ont pris des engagements sur plusieurs fronts. Ils ont d’abord obtenu un accord clair pour traiter les niveaux de dette qui amputent les budgets consacrés aux infrastructures, à la santé et à l’éducation dans les économies en développement. Un consensus s’est également dégagé pour augmenter les investissements mondiaux en faveur de l’action climatique — un enjeu décisif pour l’Afrique du Sud dans sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone, soucieuse de protéger travailleurs, entreprises et communautés.
Nouvelle approche pour les minéraux critiques
Sur les minéraux critiques, un accord international ouvre la voie à une approche inédite visant à faire de ces ressources une source de prospérité partagée. Ramaphosa a indiqué que leur transformation se fera désormais en Afrique, afin de générer de l’emploi dans les régions minières et de renforcer la chaîne de valeur sur le continent.
Le président a également rappelé que la présidence sud-africaine du G20 s’était construite autour de l’inclusion de toute la société. Ce « G20 du peuple » a donné une visibilité accrue aux groupes d’engagement — entreprises, syndicats, scientifiques, scientifiques, groupes de réflexion, jeunes, femmes, start-ups, élus locaux, médias — réunis autour des grandes priorités du sommet.
En remerciant toutes les parties prenantes pour leur contribution, Ramaphosa a estimé que ce succès, conjugué à l’amélioration de la conjoncture nationale et à la confiance retrouvée dans le programme de réformes, confirmait que l’Afrique du Sud était « un pays en plein essor ».