Afrique

Bénin : crash d’un hélicoptère américain près de Cotonou, aucune victime

Apportant des précisions sur les circonstances du crash d’un hélicoptère américain au Bénin, l’ambassade des États-Unis à Cotonou a précisé que l’appareil était affrété par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom) pour soutenir l’armée béninoise.

Un hélicoptère américain de type Sikorsky S-61 s’est écrasé le 10 janvier à Sèdjè-Dénou, dans la commune de Zè, au sud du Bénin. Selon les médias locaux, l'incident, qui s'est produit à quelques dizaines de kilomètres de la capitale Cotonou, a été attribué à une panne technique. Quatre passagers se trouvaient à bord de l’appareil, tous citoyens américains.

L’ambassade des États-Unis au Bénin a confirmé ce 11 janvier le motif de la panne mécanique, précisant dans un communiqué que l’hélicoptère avait subi une «défaillance mécanique partielle qui a contraint le pilote à effectuer un atterrissage d'urgence à l’extérieur de Cotonou». Aucun blessé n’a été signalé, ont ajouté les autorités américaines, soulignant qu’il s’agissait d’un incident «sans gravité».

L’appareil, un «hélicoptère piloté par des civils», tient à préciser le communiqué de l’ambassade des États-Unis au Bénin, est affrété par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom). Il faisait partie d’une mission de soutien aux Forces armées béninoises (FAB), dans le cadre d’une opération d’évacuation médicale en vertu d’un.

Selon l’ambassade, les relations entre l'Africom et les FAB sont encadrées par protocole d’accord de coopération militaire qui vise à «renforcer la coordination et le soutien mutuel». Créé par le département de la Défense des États-Unis en 2007 et entré en fonction en 2008, l'Africom coordonne toutes les activités militaires et sécuritaires des États-Unis sur le continent.

Citées par les médias locaux, les autorités béninoises ont annoncé avoir lancé une enquête pour déterminer les causes exactes de cet incident, affirmant que l’atterrissage accidentel n’avait aucun lien avec l’attaque survenue le 8 janvier et qui avait fait plusieurs victimes parmi les Forces de défense et de sécurité (FDS) béninoises.