Afrique

Énergie atomique : l’Algérie affiche son intérêt pour un projet de fusion nucléaire

Le ministre algérien de l'Énergie, Mohamed Arkab, a réaffirmé l'engagement de l’Algérie pour une transition énergétique durable, soulignant l’intérêt de son pays à accueillir un projet expérimental d'énergie de fusion nucléaire.

Le gouvernement algérien est résolu à développer les usages pacifiques de l’énergie nucléaire pour réaliser une transition énergétique durable, a soutenu le ministre de l'Énergie, Mohamed Arkab, lors de sa participation à la réunion ministérielle inaugurale du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG) relevant de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s'est tenue à Rome le 6 novembre.

Cité par l’agence de presse d’État APS, Mohamed Arkab a souligné, dans ce cadre, l’intérêt de son pays à accueillir un «projet expérimental d'énergie de fusion nucléaire», et sa volonté de «devenir un acteur essentiel dans le développement de cette technologie avancée».

Le ministre a, dans ce contexte, mis l’accent sur l’importance des partenariats internationaux afin de «relever les défis techniques» et renforcer les capacités de son pays, notamment à travers le développement des ressources humaines algériennes dans ce domaine.

«L'Algérie voit en l'énergie de fusion une source à faible émission de carbone offrant des potentialités énormes permettant d'apporter des solutions énergétiques modernes et durables pour l'humanité», a-t-il notamment soutenu, rappelant l’engagement de son pays à diversifier ses sources d'énergie et à développer le secteur des énergies renouvelables.

L’Afrique, un terrain prometteur

Mohamed Arkab a, par ailleurs, affirmé que «la fusion nucléaire peut contribuer grandement à la diversification des sources d'énergie et à la réduction des impacts environnementaux», notamment sur le continent africain.

«L'Afrique, dont certaines régions ont un accès limité à l'énergie, représente un terrain prometteur pour l'application de ces solutions énergétiques innovantes», a-t-il relevé, notant que son pays soutenait les efforts de l'AIEA pour faciliter la coopération technique et les échanges scientifiques.

Le ministre algérien a appelé l’AIEA et l’ensemble des pays membres à un «engagement collectif» et à une «coopération solide», à même de garantir un «avenir énergétique durable pour les générations futures».

Mohamed Arkab était accompagné d’une importante délégation comprenant l'ambassadeur d'Algérie en Italie, Mohamed Khelifi, le PDG de la compagnie d’énergie Sonelgaz, Mourad Adjal, et du commissaire à l'énergie nucléaire (COMENA), Abdelhamid Mellah.

La réunion du WFEG relevant de l’AIEA, qui rassemble des dirigeants, des experts et des décideurs internationaux, vise d’après ses organisateurs à développer l'énergie de fusion en tant que solution durable et innovante face aux défis énergétiques et climatiques.