En Algérie, le Projet de loi de finances (PLF) prévoit une croissance économique de 4,5% pour l’année 2025, selon les chiffres du PLF présenté le 4 novembre par le ministre des Finances, Laaziz Faid, lors d'une séance plénière du Parlement algérien.
Cité par l’agence de presse d’État APS, le ministre a souligné que le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37 863 milliards de dinars algériens (278,71 milliards de dollars) en 2025.
Selon Laaziz Faid, le PIB sera en progression durant les prochaines années, passant à 40 850 milliards de dinars algériens (300,71 milliards de dollars) en 2026 et à 41 859,30 milliards de dinars algériens (308,13 milliards de dollars) en 2027.
Le déficit budgétaire devrait atteindre, en revanche, un montant de 8 271,55 milliards de dinars algériens (soit 21,8% du PIB) en 2025.
Le déficit global du Trésor devrait atteindre, quant à lui, 9 221,55 milliards de dinars algériens (24,4% du PIB) en 2025, contre 7 909,66 milliards (22,2% du PIB) en clôture de l'année 2024.
Une croissance hors hydrocarbures de 5%
Dans le détail, le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance de 2,4%, alors que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%. Le PLF prévoit ainsi un taux de 6,2% pour le secteur industriel, 4,4% pour l'agriculture, et 4,3% pour le BTPH (Bâtiment Travaux Publics et Hydrauliques, ndrl).
Selon le PLF, le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu est de 60 dollars, alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur toute la période 2025-2027.
La fiscalité pétrolière au budget de 2025, atteindrait ainsi un montant de 3 453,96 milliards de dinars algériens, a précisé le ministre des Finances.
Les recettes budgétaires hors fiscalité pétrolière devraient s'accroître de 7,3% en 2025. Le PLF explique cette hausse par l'évolution des impôts de toute nature, des revenus des domaines de l'Etat et des produits divers de budget.
Un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), publié en juin dernier, classe l’Algérie quatrième puissance économique africaine, après l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud.