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«Absence de toute factologie» : l’ambassade de Russie en Libye dénonce un article «alarmiste» publié sur Carnegie

Le 14 octobre, l'ambassade de Russie en Libye a déclaré qu'un article publié par un chercheur de la fondation américaine Carnegie Endowment for International Development, affirmant que la Libye était le point focal le plus important pour la Russie dans la région du Maghreb, n’était basé sur aucune «preuve factuelle».

L'ambassade de Russie en Libye a publié le 14 octobre sur sa page Facebook, une déclaration accusant un article de Frederic Wehrey, chercheur à la Fondation Carnegie et publié le 3 octobre sur le site de l’organisation, de diffuser des informations erronées concernant la présence de forces russes en Libye. Selon la déclaration de l’ambassade de Russie, cet article ne reposerait sur aucune «preuve factuelle».

«Une fois de plus, en l'absence de toute preuve factuelle, le Centre Carnegie publie des articles alarmistes sur la menace russe en Libye. Il écrit que les forces russes sont de plus en plus nombreuses en Libye et qu'elles ont accès aux champs pétroliers et à la contrebande de ressources. Les forces russes contrôlent également les principaux ports et bases aériennes. Il est triste que le Centre Carnegie propose une fois de plus de croire en la parole de ceux qui ont déjà été pris à plusieurs reprises par la main des mensonges et des fabrications.»

Outre les relations de la Russie avec la Libye, la note aborde également la question des liens avec d'autres pays du Maghreb. Par exemple, les relations commerciales avec l'Algérie seraient basées sur la volonté de Moscou de «contourner les efforts occidentaux visant à isoler la Russie». La Libye, quant à elle, servirait à la Russie de «rampe de lancement pour l'empreinte croissante de Moscou dans le sud par l'intermédiaire de son Corps africain».

Dans sa publication, l'ambassade de Russie a également relevé une publication similaire datée du 1er octobre 2024 sur le déploiement présumé d'un corps africain, «ayant des liens étroits avec le Kremlin», dans l'édition kenyane du Standart. «Les journalistes kenyans, ou plutôt ceux qui les ont payés pour publier des documents sur la Russie en Libye ont décidé de suivre la même voie, bien que ce sujet ne figure même pas parmi les 1 000 premiers dans la liste des intérêts des lecteurs kenyans», a estimé l'ambassade.