Mahmoud Abbas appelle l'Union européenne à reconnaître la Palestine comme un Etat indépendant

- Avec AFP

Mahmoud Abbas appelle l'Union européenne à reconnaître la Palestine comme un Etat indépendant
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne et Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne, le 22 janvier 2018, photo ©Yves Herman/Reuters
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A Bruxelles, le président de l'Autorité palestinienne a appelé les pays membres de l'Union européenne à reconnaître la Palestine comme un Etat indépendant. Le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini l'a assuré du soutien de l'UE.

Venu chercher le soutien des Européens après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme la capitale d'Israël en décembre 2017, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé depuis Bruxelles, ce 22 janvier, les Etats membres de l'Union européenne à reconnaître «rapidement» la Palestine comme un Etat indépendant, jugeant qu'il n'y avait pas de contradiction avec une reprise des négociations de paix avec Israël.

«Nous considérons vraiment l'Union européenne comme un véritable partenaire et un ami et pour cette raison, nous appelons ses Etats membres à reconnaître rapidement l'Etat de Palestine», a-t-il déclaré après avoir rencontré le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Cette dernière a assuré Mahmoud Abbas de son soutien, appelant tous les acteurs du dossier palestinien à agir avec «discernement». Federica Mogherini a en outre appuyé le projet de faire de Jérusalem-Est la capitale du futur Etat palestinien.

Soutien de Federica Mogherini et de l'Union européenne

«Ce n'est pas le moment de se désengager», a martelé Federica Mogherini alors que la direction palestinienne refuse désormais de considérer les Etats-Unis comme un médiateur légitime. «Au contraire, nous pensons que les Palestiniens et Israël devraient plus que jamais faire preuve de volonté de s'engager», a-t-elle encore insisté, alors que l'Union européenne s'est désolidarisée dès le début de l'initiative unilatérale de Donald Trump.

Il y a une semaine, le 15 janvier, en réponse à la décision du président américain, un organe clé de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Conseil central, avait voté en faveur de la suspension de la reconnaissance de l'Etat d'Israël. La veille, Mahmoud Abbas avait pointé la responsabilité, selon lui, de l'Etat hébreu dans l'échec du processus de paix. «Il n'y a plus d'Oslo», avait-il martelé en évoquant le processus engagé en 1993 et censé conduire à une paix négociée entre Palestiniens et Israéliens.

Mike Pence reçu en Israël, mais boycotté par les Palestiniens

La venue à Bruxelles de Mahmoud Abbas, coïncide avec la tournée du vice-président américain au Proche-Orient, boycottée par les Palestiniens. Mike Pence est arrivé le 21 janvier au soir en Israël pour une visite de moins de 48 heures placée sous le signe du remerciement israélien et du courroux palestinien, après la décision du président Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. «Je suis ici avec l'espoir que nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle où reprendront les discussions pour trouver une solution pacifique au conflit qui affecte cette région depuis des décennies», a déclaré Mike Pence, reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

De leur côté, les dirigeants palestiniens ont décidé de snober Mike Pence. Fait exceptionnel, il ne rencontrera aucun d'entre eux au cours de cette ultime étape de sa première tournée dans la région, qui l'avait auparavant conduit en Egypte et en Jordanie.

Lire aussi : Pour Mahmoud Abbas, l'offre de paix israélo-palestinienne de Trump, est la «claque du siècle»

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