Nomination d’un proche : Ursula von der Leyen désavouée et accusée de favoritisme

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Nomination d’un proche : Ursula von der Leyen désavouée et accusée de favoritisme© JOHN THYS Source: AFP
La présidente de la Commission européenne, en campagne pour sa réélection, a dû faire face à une polémique après la nomination d'un proche.
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Ursula von der Leyen a vu la nomination d’un proche tourner court le 15 avril après de multiples rebondissements. La présidente de la Commission européenne se trouve en difficulté en pleine campagne pour sa réélection.

«Grosse baffe ce soir pour Ursula von der Leyen qui doit renoncer à la nomination de copinage de son ami Markus Pieper.» Le président des Patriotes Florian Philippot s'est félicité sur X (ex-Twitter) après le désaveu connu par la présidente de la Commission européenne.

En cause, Markus Pieper, un député de son parti, la CDU allemande, a annoncé le 15 avril avoir décidé de se retirer après avoir été officiellement nommé «représentant de l’Union européenne pour les PME».

Ce retrait tardif fait suite à l'insistance farouche de la présidente de la Commission.

Ursula von der Leyen persistait

Le 31 janvier, Ursula von der Leyen avait annoncé la nomination de Markus Pieper comme «représentant de l’Union européenne pour les PME». Un poste rémunéré à hauteur de 18 430 euros par mois selon RTL.be, qui revenait ainsi selon Le Point au candidat ayant été le moins bien noté parmi les trois prétendants par un cabinet extérieur à la Commission, laissant planer des suspicions de favoritisme pour un candidat partageant la même nationalité que la présidente de la Commission et appartenant au même parti politique.

Selon Le Monde, quatre commissaires européens avaient écrit à Ursula von der Leyen le 27 mars pour faire part de leur inquiétude quant à «l’impartialité du processus de sélection». Parmi ces commissaires se trouvaient le Français Thierry Breton ainsi que trois socialistes, dont l’Espagnol Josep Borrell. 

La présidente de la Commission ne leur a pas répondu et quatre jours plus tard Markus Pieper signait son contrat. Ursula von der Leyen a finalement vu l’affaire refaire surface le lendemain au Parlement, où les eurodéputés ont très largement adopté un amendement non contraignant demandant l’annulation de la nomination. Ce vote n’a rien changé pour la présidente qui n’a pas annulé la nomination.

C’est donc finalement le principal intéressé qui s’est lui-même retiré, contraint notamment par le boycott du commissaire Thierry Breton qui refusait de travailler avec lui, comme il l'a expliqué le 15 avril dans le journal allemand Handelsblatt.

Une réélection compliquée

L’affaire Markus Pieper arrive à un mauvais moment pour Ursula von der Leyen qui est actuellement en campagne pour sa réélection à la tête de la Commission.

Une partie des députés français LR, membres du PPE, mais pas leur chef de file François-Xavier Bellamy, ont voté l’amendement réclamant l’annulation de la nomination. Les Français du parti LR s’étaient déjà opposés à la présidente de la Commission lors du Congrès du 6 mars du PPE.

Aux critiques internes et à celles de ses adversaires politiques, Ursula von der Leyen doit désormais ajouter celle d’associations anticorruption. Ainsi, l’association Transparency International UE dénonce le choix d’un candidat «favorisé par rapport à des candidats plus qualifiés» mais aussi un phénomène de «politisation de la fonction publique européenne».

Ursula von der Leyen brigue un nouveau mandat à la tête de la Commission européenne et devra faire face au vote des députés européens après les élections. En 2019, elle avait obtenu leur soutien à neuf voix près.

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