Mistral : le démontage des matériels russes est «en cours» en attendant de nouveaux acheteurs
Selon un responsable français, la France se prépare à revendre ses Mistral car plusieurs pays, dont le Canada, l’Inde, Singapour et l’Egypte semblent s’y intéresser très sérieusement.
Lors d’auditions parlementaires à huit clos qui se sont déroulées le 8 septembre, le gouvernement a discuté du montant de la facture qu’allait coûter à la France la non-livraison de ses navires de guerre Mistral. Selon les déclarations du secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, le montant total dont Paris devrait dépasser 1,1 milliards d’euros, y compris les frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires.
Par ailleurs, les autorités sont restées muettes sur la question du montant que va coûter le démontage des matériels militaires déjà installés à bord des bateaux.
La France pourra-t-elle vendre ses Mistral sans hélicoptères russes Ka-52 ? http://t.co/QRqFC2eYGlpic.twitter.com/PetsgpUfTl
— EL Bouchtili Kamal (@Kamalstar1979) 2 Septembre 2015
Le contrat sur la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral pour le montant de 1,12 milliards d’euros a été conclu entre Paris et Moscou en juin 2011. Le Vladivostok, le premier navire aurait dû être livré à la Russie en novembre 2014, mais la France a refusé de le faire, en invoquant la crise dans l’est de l’Ukraine.
Pour cette raison la France a payé une compensation à la Russie d’un montant de 900 millions d’euros. Les bateaux sont toujours propriété de la France mais si cette dernière souhaite les revendre, elle ne pourra le faire qu’avec l’aval du Kremlin.
La Russie n’a pas encore donné l’autorisation à la France de vendre les Mistral