Non à la victimisation : des féministes revendiquent l'attaque de la gendarmerie de Meylan

Non à la victimisation : des féministes revendiquent l'attaque de la gendarmerie de Meylan
Illustration : manifestation le 11 octobre 2017 ©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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L'incendie volontaire de la caserne de gendarmes de Meylan, près de Grenoble, aurait bien été perpétré par un groupuscule d'ultra-gauche. Il a en tout cas été revendiqué par des femmes, au nom de la lutte contre le sexisme.

«Parce que nous ne voulons pas rester dans la position de victimes dans laquelle la société voudrait nous placer en nous reconnaissant comme meufs.» Ainsi commence le texte de revendication de l'incendie volontaire de la gendarmerie de Meylan (Isère), dans la nuit du 25 au 26 octobre, publié le 31 octobre 2017 sur deux plateformes de blogs (noblogs.org et l'antenne grenobloise d'indymedia.org). L'argumentation paraît presque surréaliste mais un blog avait pourtant déjà été utilisé pour revendiquer l'attaque d'une autre gendarmerie à Grenoble, en septembre dernier.

«Victimes, parce que nous ne serions pas capable d’être autonomes [...] Nous serions des individues [sic] faibles, trop sensibles, soumises aux humeurs hormonales, dépendantes et fragiles», explique encore ce qui semble être un groupuscule féministe, dans le communiqué diffusé sur les blogs. «Pour assurer notre sécurité pendant l’attaque (et pour faire une blague aux pompiers) nous avons cadenassé l’accès voiture de la gendarmerie», précisent encore les auteurs de cette revendication (toutes de sexe féminin, selon leurs termes), évoquant une lutte «contre le sexisme», «contre le genre».

Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2017, vers 3h45 du matin, quatre véhicules privés appartenant à des gendarmes ainsi qu'une moto ont été mis à feu à l'aide d'essence. L'incendie a manqué de peu de gagner les bâtiments destinés au logement des gendarmes et de leur familles, noircissant les façades et faisant fondre les fenêtres. «L'objectif était de tuer des gendarmes et leurs familles», avait estimé le maire (Les Républicains) Jean-Philippe Blanc le 27 octobre.

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