Lors d’un entretien téléphonique le 29 décembre, Vladimir Poutine a informé Donald Trump que les actes terroristes commis par Kiev contre sa résidence officielle ne resteraient pas sans « la réponse la plus sérieuse », a indiqué le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov.
Selon Ouchakov, le président américain s’est dit « choqué » et « littéralement indigné », estimant qu’il n’aurait « jamais pu imaginer des actions aussi folles » de la part de Kiev. Trump a ajouté que cette attaque « influencera sans aucun doute » l’approche de Washington à l’égard de Volodymyr Zelensky, à qui « l’administration actuelle — Dieu merci — n’a pas fourni de missiles Tomahawk ».
Poutine a souligné que la partie russe entend poursuivre un travail « étroit et fructueux » avec ses partenaires américains pour rechercher des solutions de paix. Il a toutefois annoncé la révision de la position russe sur plusieurs accords conclus précédemment, en raison du terrorisme d’État pratiqué par Kiev, tout en appelant les États-Unis à faire preuve de « compréhension » à cet égard.
Sergueï Lavrov a confirmé que Kiev avait lancé, dans la nuit du 28 au 29 décembre, une attaque de 91 drones contre la résidence d’État du président russe. L’ensemble des appareils a été abattu par la défense aérienne russe. Le ministre des Affaires étrangères a assuré que « de telles actions imprudentes ne resteront pas sans réponse » et que « les cibles des ripostes et le moment de leur lancement » ont déjà été déterminés.