« Nous ne pouvons pas vivre sans les mousses et les lichens européens », a ironisé ce 23 octobre la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, auprès de l’agence TASS. « Apparemment, le 20e train de sanctions interdira aux oiseaux migrateurs et aux eaux souterraines de passer les frontières », a ajouté la diplomate.
Plus tôt dans la journée, les États membres de l’UE ont approuvé de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce 19e train prévoit notamment l'interdiction pour les États membres d'acheter du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) russe d’ici la fin 2026. 117 navires supplémentaires, supposés appartenir à une « flotte fantôme » de pétroliers russes, tombent sous le coup des sanctions européennes.
Des limitations à la circulation des diplomates russes au sein de l'UE, ainsi que de nouvelles restrictions concernant les banques russes et les transactions en cryptomonnaies, ont également été adoptées. Une large panoplie de biens a également été ajoutée à la liste noire de l’UE en matière d’exportation.
Dans cette longue liste, entre les divers matériaux de construction et engins motorisés, figurent des articles pour le moins inattendus. « Rhododendrons et azalées, greffées ou non », trouve-t-on, suivi de « rosiers, greffés ou non » ainsi que les « feuillages, feuilles, rameaux et autres parties de plantes, sans fleurs ni boutons de fleurs, et herbes, mousses et lichens, pour bouquets ou pour ornements, frais, séchés, blanchis, teints, imprégnés ou autrement préparés – Frais ».
Également sous le coup de l’UE : « Bidets, cuvettes d’aisance, réservoirs de chasse et articles similaires pour usages sanitaires ou hygiéniques, en matières plastiques (à l’exclusion des baignoires, des douches, des éviers, des lavabos ainsi que des sièges et couvercles de cuvettes d’aisance) ».