Le Service fédéral de sécurité (FSB) a arrêté deux femmes, agents des services secrets ukrainiens sur le territoire de la République de Crimée. Selon le communiqué officiel du Centre des relations publiques du FSB, elles transmettaient à Kiev des informations sur les installations militaires russes.
Le Service fédéral de sécurité russe indique que l'une des femmes, « de sa propre initiative », avait écrit à l’administrateur d'une chaîne Telegram ukrainienne, « créée et supervisée par la direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense », et avait offert son aide à la « collecte des renseignements militaires ». Elle a remis à Kiev des informations sur « les adresses et les coordonnées des installations militaires», destinées à « être utilisées ultérieurement par les forces armées ukrainiennes ».
Une autre femme a été recrutée par les services secrets ukrainiens pour une « coopération confidentielle ». Suivant les instructions de son supérieur ukrainien, elle « effectuait une surveillance visuelle, la collecte et la transmission de données sur un militaire de la flotte russe de la mer Noire au Service de sécurité d’Ukraine ».
Arrêtées, les deux femmes sont passées aux aveux. Des poursuites pénales ont été engagées à leur encontre pour haute trahison sous forme d'espionnage, passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de réclusion.
Kiev recrute régulièrement des agents sur le territoire russe, afin de leur faire mener des activités illégales. Le 3 juin, le FSB a arrêté un autre agent des services secrets ukrainiens qui préparait un attentat à la bombe en Crimée à l'aide d'un engin explosif improvisé. Selon le Service fédéral de sécurité russe, le prévenu devait assembler une bombe devant contenir au total plus de 1,2 kg d'explosif.