Le ministère russe de la Défense a indiqué que Kiev avait intentionnellement saboté, dans la nuit du 21 mars vers 00h20 (heure de Moscou), la station de mesure de gaz de Soudja, située à quelques centaines de mètres de la frontière avec l’Ukraine dans la région russe de Koursk.
Cette attaque s'inscrit dans une série de frappes ukrainiennes contre les infrastructures énergétiques russes. Le ministère a affirmé qu’elle visait avant tout à discréditer les récentes initiatives de paix lancées par le président américain Donald Trump.
Le Comité d’enquête russe a ouvert une enquête pour terrorisme, soulignant que les dégâts causés sont considérables. Aucun mort ou blessé n’est toutefois à déplorer.
Sous contrôle ukrainien depuis le 7 août 2024, cette installation énergétique servait depuis plusieurs mois de point logistique sécurisé aux forces armées ukrainiennes, a précisé le ministère russe de la Défense. Avant l'arrêt du transit du gaz vers l'Europe, la station pouvait transporter quotidiennement jusqu’à 250 millions de mètres cubes de gaz.
Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, a affirmé qu'alors Kiev violait l'accord entre la Russie et l'Ukraine sur l'arrêt des attaques contre les installations énergétiques, l'armée russe respectait l'ordre donné par Vladimir Poutine de s'abstenir de telles frappes.