Le Service fédéral de sécurité (FSB) de la Russie a mis fin à une opération de la Direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, coordonnée par des services secrets de pays membres de l'OTAN, visant à collecter des données personnelles sur des écoliers de Moscou et de la région de Moscou, a rapporté le Centre des relations publiques du FSB le 6 mars.
Selon le communiqué, les services secrets ukrainiens ont obtenu un «accès non autorisé» aux ressources d’information du «Centre didactique et méthodologique d’éducation militaire et patriotique de la jeunesse Avangard et du mouvement militaro-patriotique national des enfants et des jeunes IOUNARMIA». Ces deux structures russes ont entretenu une correspondance pour organiser la «Dictée militaro-patriotique (action éducative russe visant à renforcer les valeurs historiques et l'intérêt pour le patrimoine culturel, ndlr)».
Le FSB a précisé que les services secrets avaient «intercepté des copies scannées de lettres contenant une invitation à participer à la "Dictée militaro-patriotique"», «modifié les fichiers électroniques» et «effectué un envoi massif de courriels» à des organisations éducatives à Moscou et dans la région de Moscou.
«L'objectif principal était de collecter des données personnelles sur les adolescents afin de les recruter ultérieurement et de les impliquer dans des activités de renseignement et de subversion contre la sécurité de la Fédération de Russie, ainsi que dans des actes de sabotage et de terrorisme sur le territoire de la Russie», a révélé le Service fédéral de sécurité russe.
Les services secrets ukrainiens ont tenté à plusieurs reprises de mener des opérations illégales et même terroristes sur le territoire russe sur ordre de l'OTAN. Alexandre Bortnikov, le chef du Service fédéral de sécurité russe, a déclaré en décembre dernier que l'Occident collectif alimentait le régime de Kiev «en ressources de manière sans précédent». Selon lui, l'Ukraine «utilise pour des attaques terroristes l'arsenal de moyens fournis par les pays de l'OTAN, y compris les systèmes de missiles qui permettent de frapper le territoire russe en profondeur».