Kazan a été attaquée par des drones ukrainiens, a rapporté le service de presse du dirigeant du Tatarstan dans la nuit du 20 janvier.
Selon les autorités, l'attaque visait des entreprises industrielles. Tous les drones semblent avoir été neutralisés, il n'y aurait ni dégâts ni victime. Des débris provenant de l'un des aéronefs sont tombés aux abords d'un immeuble résidentiel, a signalé la mairie.
«Après avoir reçu les premiers rapports, le dirigeant de la république est arrivé sur le site. Roustam Minnikhanov reçoit rapidement toutes les informations nécessaires», a également fait savoir le service de presse.
Selon les médias, les premiers rapports faisant part d'explosions ont commencé à arriver vers 4h30-5h du matin (heure locale). Les habitants de la région auraient entendu trois à quatre puissantes explosions.
Défense : une trentaine de drones abattus dans la nuit
Des restrictions temporaires ont également été imposées au fonctionnement de l'aéroport de la ville «pour assurer la sécurité des vols civils», a annoncé sur Telegram l'Agence fédérale du transport aérien de Russie, Rosaviatsia. Par la suite, des restrictions ont également été introduites dans les aéroports de Nijnekamsk et Ijevsk.
De son côté, le ministère de la Défense a rapporté avoir abattu un drone ukrainien dans le Tatarstan au cours de la nuit dernière et 30 autres au-dessus des régions de Briansk, Kalouga, Belgorod, Koursk, Riazan et Orel.
Le Tatarstan a déjà été touché à plusieurs reprises par des attaques de drones. Le 14 janvier, un camion-citerne avait pris feu dans la banlieue de Kazan à la suite d'une attaque qui n'a pas fait de victimes.
Auparavant, le 21 décembre, la ville avait également été attaquée par des drones ukrainiens, qui avaient «provoqué des incendies dans les maisons». Le ministère de la Défense avait fait état de «trois vagues» d'attaques de drones «provenant de différentes directions».