Les élections aux États-Unis «ne changeront rien» pour la Russie, a affirmé ce 3 novembre Dmitri Medvedev sur sa chaîne Telegram. «Les positions des candidats reflètent pleinement le consensus bipartisan selon lequel le pays doit être vaincu», a poursuivi le vice-président du Conseil de sécurité russe.
Dans ce message, il fait part, sans détour, de son point de vue sur le scrutin à venir, dépeignant une Kamala Harris «stupide, inexpérimentée, contrôlée» qui «aura peur de tout le monde» et un Donald Trump qui «débite des platitudes».
Trump contraint «de se conformer à toutes les règles du système»
Selon Dmitri Medvedev, le candidat républicain «sera [...] contraint de se conformer à toutes les règles du système» et, contrairement à ce qu'il affirme depuis plus d'un an, «ne peut pas arrêter» la guerre en Ukraine.
«Il ne peut pas arrêter la guerre. Ni en un jour, ni en trois jours, ni en trois mois», a affirmé l'ancien président russe. Avant d'ajouter : «Et s’il essaie vraiment, il pourrait devenir le nouveau JFK», faisant référence au destin de John F. Kennedy, assassiné en 1963.
«Donc, la meilleure façon de faire en sorte que les candidats à la plus haute fonction américaine se sentent bien le 5 novembre est de continuer à écraser le régime nazi de Kiev !», a-t-il conclu.
Arrêt du conflit en Ukraine : les plans de Trump encore flous
Selon un conseiller de Donald Trump, cité dans un article du Financial Times paru le 28 octobre, «un plan pourrait être une réinvention des accords de Minsk de 2014 et 2015» avec cette fois-ci des «conséquences» en cas de violation de l'accord. Toujours selon cette source, le respect de ce nouveau plan serait confié à des militaires européens, plutôt qu'aux forces de l'OTAN ou qu'à celles du maintien de la paix de l'ONU.
Fin septembre, lors d'une rencontre avec Volodymyr Zelensky à New York, Donald Trump avait réaffirmé son intention de parvenir à un arrêt du conflit en Ukraine avant même son investiture, s'il remportait les élections. «Comme vous le savez, j'entretiens de très bonnes relations avec le président Poutine et je pense que si nous gagnons [les élections], nous résoudrons ce problème très rapidement», avait déclaré le candidat républicain.