Russie

Cérémonie d’ouverture des JO : Maria Zakharova fustige la «parodie LGBT» de la Cène

La cérémonie d’ouverture des JO de Paris, qui a été vivement critiquée par une partie de la classe politique française en raison de scènes jugées blasphématoires, a également fait réagir à l’international, notamment en Russie, où la porte-parole de la diplomatie russe a rappelé le caractère sacré de cette scène pour les chrétiens.

«Quand j’ai vu la photo, je n’arrivais pas à croire qu’il ne s’agissait pas d’un deepfake», a lâché ce 27 juillet au matin sur sa chaine Telegram la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Dans son collimateur : la «parodie LGBT de la Cène», célèbre tableau de Léonard de Vinci représentant le dernier repas du Christ. Une scène qu’on reproduit des drag queens, en place et lieu des apôtres, autour de la DJ Leslie Barbara Butch, présentée par la presse française comme «une icône lesbienne des nuits parisiennes».

«Apparemment, à Paris, ils ont décidé que, puisque les anneaux olympiques sont multicolores, ils pourraient tout transformer en un défilé continu de la fierté gay», a raillé la diplomate russe, rappelant qu’il s’agit d’un thème «sacré pour les chrétiens».

Un échec «massif»

«Je me demande combien d’"espions" supplémentaires ont dû être introduits pour que l’ouverture des Jeux olympiques de Paris soit un échec aussi massif ?» a conclu Zakharova, après être revenu sur d’autres péripéties ayant marqué la journée du 26 juillet, telle que la série de «sabotages» dont avait déclaré avoir été victime la SNCF dans la matinée, ou encore la pluie qui a accompagné la cérémonie.

Les autorités françaises ont accusé à plusieurs reprises la Russie de chercher à «destabiliser» la France durant les Jeux olympiques. Des accusations rejetées par Moscou. Le 23 juillet, le parquet de Paris a annoncé avoir inculpé et placé en détention provisoire un ressortissant russe soupçonné d’«organiser des événements susceptibles d'entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques».

Les autorités avaient ajouté que des «éléments laissant craindre son intention d'organiser des événements susceptibles d'entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques» auraient été découverts à son domicile, sans pour autant apporter de détail concernant le projet en question.