«Les forces armées ukrainiennes ont lancé une nouvelle attaque terroriste. Cinq enfants ont été blessés...»
Dans la soirée du 11 juillet, le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov a annoncé sur sa chaine Telegram que cinq enfants avaient été blessés dans la cour d'un immeuble au cours d’une attaque de drone à Chébékino, une ville de plus de 40 000 habitants située à une poignée de kilomètres de la frontière ukrainienne. Deux d'entre eux sont dans un état grave, a précisé le responsable régional.
Dans la foulée, Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe a dénoncé une «attaque terroriste délibérée contre des enfants», appelant à des condamnations «au niveau international».
Tôt ce 12 juillet, dans un rapport des attaques menées par les forces ukrainiennes au cours des dernières 24 heures contre sa région, Gladkov a déclaré que 22 civils (dont les cinq enfants) avaient été blessés et qu’une personne avait été tuée. Celle-ci a succombé à ses blessures, après la chute d'un drone ukrainien sur sa voiture à Rjevka, une localité limitrophe de Chébékino.
Russie : une centaine de personnes tuées par des drones ukrainiens depuis le début de l’année
Parmi les blessés, deux femmes «souffrant de diverses blessures par éclats d'obus aux bras et aux jambes» ont été transportées à l’hôpital après que leur voiture ait été prise pour cible par un drone, a notamment précisé le gouverneur.
Le 5 juillet, dans un compte rendu, l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Rodion Mirochnik, avait déploré la multiplication des attaques de drones ukrainiens contre les véhicules de particuliers dans les régions frontalières de l’Ukraine. Le diplomate avait précisé qu'au cours des six premiers mois de l’année, 98 personnes, dont sept enfants, avaient été tuées dans des attaques de drones ukrainiens.
La région de Belgorod, frontalière de la région ukrainienne de Kharkov, subit quotidiennement des attaques. La création d’une zone tampon pour protéger Belgorod et ses alentours a été l’une des raisons avancées par le Kremlin pour expliquer l’offensive de l’armée russe dans la région de Kharkov, lancée le 10 mai dernier.