«Nous parlions de ceux qui cautionnent le terrorisme, qui sont d'une manière ou d'une autre directement ou indirectement impliqués dans des activités terroristes. Personne ne doute que la lutte contre le terrorisme doit être implacable et aussi dure que possible», a déclaré ce 27 juin aux journalistes Dmitri Peskov.
Le porte-parole du Kremlin répondait à une question sur la manière dont la présidence russe considérait les récentes déclarations de Ramzan Kadyrov, menaçant les proches de terroristes de les tenir également pour responsables.
«S'il y a le moindre soupçon, la famille doit être punie. Cette famille doit savoir qu’elle en porte l’entière responsabilité», avait déclaré le chef de la Tchétchénie, dans un message vidéo posté le 25 juin sur sa chaîne Telegram. «Vous ne pouvez pas empiéter sur la vie ; vous devez comprendre que dans ce cas, il y aura une vengeance. Les réponses selon lesquelles "je ne savais pas" ne sont pas acceptées», avait ajouté le responsable tchétchène.
Vigilance accrue à l’égard de l’«idéologie radicale émanant des pays européens»
Celui-ci a également estimé qu’un «accent particulier» devait être mis sur «la lutte contre l’idéologie radicale émanant des pays européens», appelant «chaque Tchétchène à être particulièrement vigilant envers ses plus proches parents afin de les protéger de l'influence néfaste de l'idéologie terroriste».
Des déclarations formulées dans le contexte des attaques terroristes survenues le 23 juin à Derbent et Makhatchkala, au Daghestan, contre une synagogue et une église ainsi qu’un poste de police. Une série d’attentats où 15 agents des forces de l'ordre et quatre civils, dont un prêtre orthodoxe, ont été tués.