«Trois bandits prévoyant de commettre une série de crimes terroristes ont été interpellés», a indiqué le Comité national antiterroriste russe dans un communiqué ce 31 mars. Le Comité précise que ces interpellations ont eu lieu lors d'une opération dans la ville de Makhatchkala, la capitale du Daghestan, et celle de Kaspiisk, située à une dizaine de kilomètres.
Selon une source sécuritaire anonyme citée par l'agence Ria Novosti, deux suspects ont été «bloqués» dans leur appartement à Kaspiisk avant d'être appréhendés.
«Une arme automatique et ses munitions, ainsi qu'un engin explosif improvisé prêt à l'emploi ont été retrouvés lors de la fouille des lieux des interpellations», a précisé le Comité antiterroriste, précisant que l'opération n'avait pas fait de victimes.
Cette annonce intervient plus d'une semaine après l'attentat au Crocus City Hall dans la banlieue de la capitale russe, qui a fait au moins 144 morts et 551 blessés, mené par des «radicaux islamistes» liés aux «nationalistes ukrainiens» selon Moscou. Douze personnes ont été arrêtées après ce massacre, dont les quatre assaillants présumés, qui sont originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale.
Vendredi soir, les services de sécurité russes (FSB) ont également annoncé avoir arrêté trois « ressortissants d'un pays d'Asie centrale » qui prévoyaient un attentat à la bombe dans le sud-ouest de la Russie.