Russie

Russie : l'opération pour sauver les 13 mineurs coincés se poursuit

L'opération de secours impliquant plus de 200 secouristes dans l'Extrême-Orient russe se poursuit ce 21 mars pour retrouver 13 mineurs coincés depuis trois jours au fond d'une mine d'or de la région du fleuve Amour.

«Les opérations de sauvetage se poursuivent», a écrit sur Telegram le gouverneur de la région du fleuve Amour, Vassili Orlov, se félicitant que l'arrivée d'eau souterraine dans la mine, qui compliquait l'intervention des secouristes, se soit arrêtée.

«La situation reste difficile, mais contrôlable», a assuré pour sa part depuis le site accidenté un haut responsable du ministère russe des Situations d'urgence, Nikolaï Medvedev, dans une vidéo diffusée par le gouvernement.

L'accident s'est produit le 18 mars à la mi-journée, coinçant ces ouvriers spécialisés dans le creusement de tunnels à environ 125 mètres de profondeur. Cette mine d'or, dénommée «Pionnier», se situe dans une région relativement reculée.

Les travaux de forage vers la zone où l'on pense que les mineurs sont coincés ont commencé le 20 mars. Deux puits doivent être forés dans la mine : l'un en vue de pouvoir accéder à l'endroit présumé où se trouvent désormais isolés les mineurs et l'autre qui doit donner aux sauveteurs la possibilité de mieux déterminer la situation à l'intérieur.

Un nouvel équipement de forage «de haute précision» doit être acheminé vers la mine ce 21 mars, a précisé dans un communiqué le ministère des Situations d'urgence, qui avait déjà dépêché sur les lieux 220 secouristes.

Des spécialistes «travaillent 24 heures sur 24» pour sauver les mineurs, a affirmé le ministère, ajoutant avoir fourni une assistance psychologique à leurs proches.

Le rythme des forages est cependant de 100 mètres par jour, ce qui ne permettrait d'atteindre les mineurs que dans deux à trois jours, a relevé le 20 mars le gouvernement régional, cité par l'agence de presse RIA Novosti. 

Une structure en béton devra aussi être construite dans les puits pour protéger les sauveteurs d'un deuxième éboulement.