«Dix civils ont été transportés en établissement de santé», a indiqué le 4 janvier la ministre de la Santé de la République populaire de Lougansk, Natalia Pashchenko. «Quatre personnes sont en soins ambulatoires. Six personnes ont été transférées au centre hospitalier universitaire de Lougansk», a -t-elle poursuivi, précisant que quatre d'entre eux étaient dans un état extrêmement grave, «en réanimation», et deux dans un état grave.
Plus tôt dans la journée, le premier vice-président du gouvernement de la République populaire de Lougansk, Yuri Govtvin, a indiqué à l’agence TASS que l’une des 28 personnes tuées le 3 février à Lissitchtansk lors du bombardement ukrainien, était une femme enceinte.
Un lieu où «les gens venaient se détendre en famille»
«Le bombardement a malheureusement fait 28 morts, nous avons pu en sauver 10. Il s'agissait d'une installation entièrement civile, où les gens venaient se détendre en famille avec des enfants», a ajouté Govtvin.
Le bilan de la frappe meurtrière des forces ukrainiennes contre une boulangerie de Lissitchansk, dans l'après-midi de ce 3 février, ne cesse de s'alourdir. 28 morts ont été retirés des décombres, a rapporté le ministère russe des Situations d'urgence sur sa chaîne Telegram.
Concernant l'origine du tir, celui-ci «a été effectué, vraisemblablement, à partir du MLRS HIMARS» a déclaré à Ria Novosti un représentant du Comité d’enquête.
Plusieurs bombardements ukrainiens sur des zones civiles ont eu lieu ces dernières semaines, notamment le 30 décembre à Belgorod (25 morts civils), le 21 janvier à Donetsk (28 morts).