Russie

Poutine : l’économie russe «est devenue la première en Europe et la cinquième au monde»

Le président russe a déclaré ce 11 janvier que, malgré des «pressions de toutes parts», l'économie russe était «devenue la première en Europe et la cinquième au monde» en termes de parité de pouvoir d'achat.

«Il semble que nous soyons étranglés et écrasés de toutes parts, mais en termes de volume de l'économie dans son ensemble, nous sommes les premiers en Europe», a déclaré ce 11 janvier Vladimir Poutine à Khabarovsk, lors d'une rencontre avec des entrepreneurs de l’Extrême-Orient russe.

«Nous avons dépassé l'Allemagne et pris la cinquième place mondiale : la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Japon, la Russie... En Europe, nous sommes numéro un», a poursuivi le chef d’État, selon des propos relayés par l’agence TASS.

«Nous avons laissé toute l'Europe derrière en termes de parité de pouvoir d'achat, mais en ce qui concerne l'indicateur par habitant, nous devons travailler davantage», a ajouté Vladimir Poutine. «Il y a encore du travail à faire», a-t-il insisté. Le président russe n’a pas exclu que la croissance du produit intérieur brut (PIB) du pays puisse dépasser les 3,5% en 2023.

Sanctions, Covid : une économie russe résiliente

Le 30 décembre, le ministre russe du Développement économique Maxime Reshetnikov avait annoncé améliorer ses prévisions de croissance pour 2023. Une croissance qui s'établirait à 3,5%, «supérieure à nos prévisions», avait-il déclaré, celles de septembre 2023 planchant sur une croissance du PIB russe de 2,8%.

Cette annonce ministérielle survenait au lendemain de la publication par Rosstat d’une révision à la hausse des chiffres de la croissance russe pour les années 2021 et 2022, à respectivement 5,9 et -1,2%. Une amélioration qui, selon le ministre, «témoigne de la stabilité de l'économie et de son adaptation réussie aux sanctions et à la situation post-Covid» et qui «confirme notre capacité à nous adapter efficacement à tout choc».

Mi-décembre, lors de sa grande conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine avait annoncé que la croissance du PIB «devrait être de 3,5% pour l’année», estimant que cette progression par rapport à 2022 était un «pas en avant significatif».