A partir d'aujourd'hui, et ce pour une période de «21 jours», «392 écoliers quitteront Belgorod pour des structures scolaires dans d'autres régions : 112 enfants se reposeront dans la région de Voronej, 280 (dans celle de) Kalouga», a annoncé la mairie de cette ville de quelque 335 000 habitants située près de la frontière avec l'Ukraine. Au total, «1 300 écoliers sont prêts à quitter la région de Belgorod», a-t-elle ajouté.
«Le premier groupe d'enfants a été envoyé de Belgorod dans la région de Voronej", a de son côté déclaré sur Telegram le gouverneur de la région éponyme, Viatcheslav Gladkov. Ce responsable a précisé qu'au cours des trois prochaines semaines, ces enfants participeraient à plusieurs activités éducatives et de loisirs.
Cette décision intervient quelques jours après l'évacuation de 300 personnes à la suite de la multiplication des attaques ukrainiennes et l'annonce du report de la rentrée scolaire au 19 janvier. Les célébrations nocturnes du Noël orthodoxe du 6 au 7 janvier avaient en outre été annulées.
Cette décision intervient quelques jours après l'évacuation de 300 personnes à la suite de la multiplication des attaques ukrainiennes et l'annonce du report de la rentrée scolaire au 19 janvier.
Au lendemain d'un bombardement intensif de l'Ukraine le 29 décembre qui a provoqué la mort de dizaines de personnes, Belgorod avait été la cible d'une frappe ayant fait 25 morts.
Cette attaque ukrainienne est la plus meurtrière contre des civils sur le sol russe depuis le 24 février 2022. En représailles, Vladimir Poutine avait dit vouloir «intensifier» les frappes contre les installations militaires ukrainiennes.
Kiev a dénoncé de son côté des raids massifs sur ses villes.
Ces derniers jours, d'autres régions russes frontalières de l'Ukraine, comme celles de Koursk et d'Orel, ont été touchées par des bombardements ukrainiens.