Vladimir Poutine a informé ce 22 décembre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas «des mesures prises par la partie russe pour faciliter la désescalade du conflit», a fait savoir le Kremlin.
Aussi, le président russe a-t-il promis de continuer à envoyer de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, tout en appelant une nouvelle fois à «cesser rapidement l'effusion de sang». «La Russie continuera de fournir à la bande de Gaza des biens essentiels, notamment des médicaments et du matériel médical», a précisé le Kremlin dans un communiqué à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.
Vladimir Poutine a réitéré son invitation à Moscou auprès de Mahmoud Abbas, et également réclamé «la reprise du processus politique en vue d'une solution à deux États», à l'intérieur des frontières de 1967.
Prônant une approche équilibrée face au conflit, le Kremlin a condamné l’attaque du 7 octobre contre Israël par le Hamas et régulièrement appelé à un cessez-le-feu, dénonçant la riposte meurtrière de l'État hébreu dans la bande de Gaza et répétant qu'une paix durable au Proche-Orient passait par la création d'un État palestinien.
La Russie prône une position équilibrée
Moscou a conservé des liens avec la branche politique du Hamas, recevant fin octobre une délégation du mouvement islamique. La diplomatie russe avait alors évoqué les questions de l'évacuation de ses ressortissants de l'enclave palestinienne et la libération des otages de nationalité russe. Trois d'entre eux ont été libérés à la fin du mois de novembre.
La Russie a de surcroît annoncé le 18 décembre être parvenue à rapatrier tous ses ressortissants de la bande de Gaza. Ce sont au total 1 124 personnes qui ont été mises à l'abri en Russie.