Ce 30 octobre au matin, le service de presse du FSB a annoncé l’interpellation à Sébastopol d’un homme «soupçonné d'avoir commis un crime au titre de l'article 275 du Code pénal de la Fédération de Russie, haute trahison».
«En mars 2023, alors qu'il effectuait des travaux d'équipement des structures défensives de la République de Crimée, le Russe a collecté et transféré des informations à un représentant des forces armées ukrainiennes», concernant ces mêmes installations défensives, poursuit la même source.
Un crime passible de la perpétuité
La sanction prévue à l'article 275 du Code pénal de la Fédération de Russie va d’une peine d'emprisonnement de 12 ans à la perpétuité, précise l’agence de presse TASS. Initialement de 20 ans, la peine maximale pour le crime de «haute trahison» est passée à la perpétuité suite à une série d’amendements votés au printemps à la Douma.
Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, le FSB annonce régulièrement l'arrestation de partisans des forces ukrainiennes accusés de transmettre des renseignements sur des infrastructures russes sensibles, de se livrer à des actes de sabotage ou d’assassinats.
La péninsule de Crimée, que Kiev considère comme appartenant à son territoire, est la cible d’attaques armées quasi-quotidiennes depuis le début de l'opération militaire russe en Ukraine.