Vendredi 16 octobre, un enseignant a été décapité par un islamiste, pour avoir parlé de liberté d’expression et montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. Face à la dérive islamiste, le gouvernement doit maintenant agir. Fermement. La lâcheté de nos élites, qui ont bradé nos valeurs républicaines et abdiqué face à l’islamisme, ne peut plus durer.Sinon la République finira par vaciller.
Un enseignant a été décapité. Il s’appelait Samuel Paty. Il avait 47 ans. Il apprenait à ses élèves l’Histoire et les valeurs de notre république.
Il a été sauvagement assassiné pour avoir parlé de liberté d’expression et montré des caricatures de Mahomet durant l’un de ses cours. Depuis plusieurs jours, il était devenu la cible de certains parents d’élèves qui avaient jeté l’anathème sur lui. Sa hiérarchie avait été alertée.
Elle n’a, semble-t-il, rien fait.
Voilà où en est la République, voilà où en sont nos institutions : incapables de se défendre, car otages depuis trop longtemps d’une bien-pensance devenue criminelle et de groupes de pressions intégristes. La lâcheté de nos élites face à l’islamisme est devenue insupportable !Trente ans que des journalistes, des chercheurs, des responsables du renseignement mettent en garde contre la dérive islamiste. Trente ans que dans l’autre camp, des idiots utiles ont confisqué le débat, accusant de racisme ou d’islamophobie, avec un acharnement imbécile, les républicains et laïcs qui dénoncent les dérives de ce communautarisme religieux et de ses violences.
Fermer toutes les associations islamistes
«Ils ne passeront pas, ils ne nous diviseront pas», a dit Emmanuel Macron à propos des islamistes. Le Président de la République croit-il un seul instant en ses paroles qui ressemblent plus à des incantations sans effet qu’aux mots d’un chef ? Doit-on lui rappeler que les républicains espagnols qui scandaient cette phrase ont perdu la guerre civile (1936-1939) contre les franquistes ?S’il ne passe pas enfin aux actes, notre pays finira par basculer dans la guerre civile.
Il ne faut pas que cela arrive. Pour en finir avec l’islamisme, il faut une fois pour toutes fermer les associations islamistes, renvoyer leurs prédicateurs chez eux lorsqu’ils sont étrangers, et arrêter tous ceux, Frères Musulmans, salafistes et djihadistes de tous poils qui crachent leur haine contre la République.
Il faut le faire avec d’autant plus de détermination que c’est aussi ce que veulent la plupart de nos concitoyens de confession musulmane qui sont français au plus profond de leur cœur et n’ont que faire des élucubrations du pseudo comité contre l’islamophobie (CCIF) ou d’une association comme l’ex union des organisations islamiques de France (rebaptisée MF) proche de l’organisation islamiste des Frères Musulmans, qui déversent leur malveillance contre ceux qui dénoncent leur idéologie sinistre.
Rappelons que ces associations ont parmi leurs soutiens des membres qui soutiennent les doctrines de théoriciens tels Youssef al Qardawi, Hassan al Banna ou Seyyed Qutb, lesquels ont influencé des générations entières de djihadistes. Rappelons aussi que ces mêmes théoriciens ont été des admirateurs du régime nazi.
Rappelons enfin que les hommes et femmes politiques, comme les intellectuels qui s’acoquinent avec eux depuis trop longtemps ont de fait choisi le camp de l’obscurantisme et de l'indignité. Pour en finir avec l’islamisme, il faut aussi faire de l’école un lieu protégé, où l’on n’accepte plus de partition entre élèves au nom de l’appartenance religieuse.
Un lieu où seul prévaut l’enseignement de nos valeurs et de notre histoire. Pour en finir avec l’islamisme, il faut arrêter d’accepter n’importe qui sur notre territoire. Vivre chez nous, devenir Français, doit passer par une adhésion sans faille à notre système de valeurs.
Islamophobie : l’imposture
Qu'on ne nous parle plus d’islamophobie, mot devenu la tarte à la crème des idiots utiles de l’islamisme ! Car l’on voit où les inepties de ces charlatans nous ont conduits. Ras le bol, en effet, des leçons de ceux qui ne connaissent pas, ne savent pas, mais qui nous abreuvent de leçons de vertu. Ras le bol de cette classe politique au rabais coupée du réel et des pseudos défenseurs de la laïcité qui se déshonorent depuis trop longtemps avec l’extrémisme et le révisionnisme.
Ras le bol, oui, ras le bol de ceux qui utilisent ce mot sans rien savoir de l’islam, de son histoire, et qui ne connaissent d’ailleurs pas davantage l’histoire de notre pays. Lutter contre l’islamisme n’est pas lutter contre nos concitoyens musulmans. Au contraire, c’est les protéger. Les Français n’ont rien contre les musulmans qui pratiquent leur culte dans le respect des règles définies par la République.
Ils ont par contre compris que nous avions passé le simple stade des actes isolés. Depuis le Levant jusqu’à Paris, ils savent qu’un jihad global a vu le jour contre l’Occident. Que la France est au bord de l’implosion. Les Français attendent donc plus que jamais, après les meurtres de journalistes, d’un prêtre, d’un gendarme, de policiers, d’un enseignant, de simples citoyens se rendant à un spectacle, qu’on les protège de démons qui ne cherchent pas le « séparatisme », mais bien à nous imposer l’islamisme.
Oui, les Français attendent que ceux qui nous gouvernent cessent d’être lâches et qu’ils agissent enfin, en écoutant les vrais spécialistes de la question.
Car cette lâcheté nous a conduit une fois de trop, vendredi dernier, à subir l’effroi.
Emmanuel Razavi