En dépit de mesures de sécurité renforcées, une attaque au couteau à Londres a fait un mort et cinq blessés. David Coburn, député européen écossais et membre du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), demande au gouvernemetn d'agir.
RT : L’attaque au couteau à Londres est un nouvel acte de violence en Europe. Que peut-on faire pour éviter de tels évènements ?
Dieu merci, nous avons voté pour le Brexit !
David Coburn (D. C.) : Cet homme est d’origine somalienne. Que faire pour éviter de tel crimes? Espérons que nous pourrons contrôler nos frontières et saurons qui pourra et qui ne pourra pas venir dans notre pays. En ce moment des gens arrivent en Europe, obtiennent des passeports dans un autre pays de l'UE et viennent sans entraves au Royaume-Uni. Nous devons avoir le contrôle de nos frontières. Dieu merci, nous avons voté pour le Brexit !
#Londres : une femme américaine d'environ 60 ans a été tuée lors de l'attaque au couteau https://t.co/FT4IsGi1jppic.twitter.com/bVsE1m5Awd
— RT France (@RTenfrancais) 4 августа 2016 г.
RT : La police exclut la piste radicale dans cette attaque. Ce n’est donc pas un acte terroriste ?
D. C. : Qui sait ce qui s’est passé ? Nous ne le savons pas. La police n’a pas assez communiqué. Mais récemment il y a eu une tendance à tout décrire disant qu’un criminel était handicapé mental etc. Non, à mon avis, nous devons être honnêtes à ce sujet, nous avons des problèmes graves en Grande-Bretagne, ainsi qu’à travers l'Europe. Voyez ce [les attaques] qui se passent en Europe. C’est affreux. Et tout cela est le résultat des actions d’élites libérales qui ont permis à toutes sortes de gens de venir en Europe. Nous ne connaissons pas leur identité, leurs desseins, leur état mental. Nous ne savons pas s’ils sont terroristes. C’est un cauchemar ! Et ce cauchemar existe par la faute des autorités qui auraient dû s'en occuper il y a plusieurs années et c'est tout. Il faut le faire sans délai.
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Il y a un problème des handicapés mentaux qui se disent djihadistes
RT : Pensez-vous que le traitement actuel des handicapés mentaux est suffisant pour minimiser les risques de telles attaques ?
D. C. : Oh, c’est une catastrophe. Auparavant, nous avions des asiles psychiatriques pour les handicapés mentaux. Et maintenant ces questions sont gérés par l'organisation Care in the Community qui laisse beaucoup de gens vulnérable sans l'aide dont ils ont besoin. C’est un des problèmes majeurs. En plus, il y a un problème des handicapés mentaux qui se disent djihadistes.
Une personne qui attaque les gens au couteau est invariablement un handicapé mental, peu importe qu'elle le fasse au nom de Daesh ou d’autres causes. Des gens normaux n’agissent pas de la sorte.
Les policiers avec des masques, des lunettes de ski, des cagoules qui courent partout avec des mitraillettes ne vont plus convaincre personne
RT : Avant cette attaque les mesures de sécurité ont été renforcées à Londres. Mais comment s'en prémunir compte tenu de leur spontanéité ?
D. C. : Je crois que c’est très difficile à empêcher. Les autorités ont laissé la situation s’aggraver. Elles ont semé le vent et récoltent la tempête. Elles n’ont pas fait ce qu’elles auraient dû faire il y a bien longtemps. Et voilà une situation qu'il leur est très difficile de contrôler. Nous devons prendre la situation en main. Les policiers avec des masques, des lunettes de ski, des cagoules qui courent partout avec des mitraillettes ne vont plus convaincre personne. Notre but c’est d’assurer que ces personnes soient neutralisées, et neutralisées sévèrement. Nous devons agir à l’égard de ces gens, ne pas les laisser courir en liberté dans les rues. La police doit agir d’une façon proactive.
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