«Les gens qui n’ont pas voté est de très loin le premier parti de France», affirme François Asselineau en évoquant le taux d’abstention de 52%. Ce phénomène traduit, pour le président de l’UPR, le résultat élevé du Front National : les partisans de la droite et de la gauche classiques n’ont pas envie d’aller voter, c’est pourquoi le score du Front national (FN) paraît impressionnant alors qu’en réalité le taux des votants pour le parti d’extrême-droite n’a pas dépassé 14% des électeurs inscrits.
«On assiste à une forte augmentation des abstentionnistes et donc le score du FN apparaît comme étant puissant», indique François Asselineau, soulignant qu’il ne s’agit encore une fois que d’un score par rapport aux votants et pas par rapport aux inscrits».
Pour le chef de l’UPR, la poussée du Front national n’est pas évidente même dans les régions du Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur serait due aux alliances nouées dans le cadre du Front républicain. «Il va y avoir la comédie habituelle, c’est-à-dire des sursauts du Front Républicain contre le Front National», estime François Asselineau. Pour lui, le FN est utilisé comme «roue de secours du système» afin de pousser les électeurs à réélire les partis traditionnels comme Les Républicains ou le Parti socialiste : «A chaque fois, on fait peur aux Français en leur disant que là, c’est l’extrême droite qui arrive. Le résultat de toute cette comédie c’est qu’au bout du compte les Français reconduisent toujours les mêmes partis politiques», s'insurge le chef de l’UPR.
François Asselineau se défend du modeste résultat de l'UPR, 0,87%, en invoquant le blocage médiatique dont il fait l’objet dans les grands médias : «Nous vivons dans une société de la dictature médiatique. Alors évidement nous avons terminé avec 0,9% des suffrages», s’indigne le chef de l’UPR.