Arrivée à Rome à l'occasion des célébrations du 60e anniversaire du traité fondateur de l'Union européenne, Angela Merkel a confié aux médias italiens que l'UE avait commis des erreurs. Elle a estimé que la solidarité des membres de l'UE était la chose qui importait le plus dans ces circonstances.
«Je crois que nous n'avons pas tout fait comme il le fallait. Le moment est venu de mettre fin à tout ce qui a été laissé inachevé et pour cela, nous avons une bonne base», a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel lors de sa visite à Rome le 24 mars.
«En ouvrant nos frontières extérieures, nous n'avons pas pensé à les renforcer. Lorsque nous avons introduit la monnaie unique, nous n'étions pas prêts à la crise. Néanmoins, nous essayons d'ajuster tout cela à travers l'union bancaire et les mécanismes de stabilisation. La chose la plus importante dans ce processus, c'est que tout cela soit fait dans un esprit de solidarité», a martelé Angela Merkel.
Le 25 mars, les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l'UE se retrouveront au Capitole, dans la salle des Horace et des Curiace, où fut signé l'historique traité de Rome. D’après l’agenda, ils devraient adopter une déclaration qui définira l'axe de développement de l'organisation sans le Royaume-Uni, le Premier ministre Theresa May ayant décidé d'activer la procédure de séparation du bloc européen quatre jours plus tard.