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Des défenseurs des animaux libèrent une autruche, qui finit par mourir sous les roues d'une voiture

Un groupe d'activistes pour la défense des droits des animaux s'est attaqué aux cages du cirque Kaiser à Munich et, en libérant trois oiseaux, ont causé un accident de la route inusité.

Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. En voici une autre preuve : un groupe d'activistes encore non-identifiés au moment de mettre sous presse, ont défait les gonds et charnières de quelques cages, libérant les autruches Nala et Zawo, en plus d'une oie nommée Fred, du cirque Kaiser, lundi dernier. Pour Nala, le bonheur fut de courte durée : en profitant de sa liberté pour courir dans les rues du secteur sud-ouest de la ville, elle fut happée mortellement par un automobiliste, qui disparut dans la nuit sans laisser de trace. On ignore ce que sont devenus l'automobile et son chauffeur, les impacts avec des animaux de telle taille pouvant être très dangereux pour les conducteurs et les passagers.

Les deux autres oiseaux ont été retrouvés et ramenés au cirque, au grand soulagement de son directeur André Kaiser, bien que le drame ne se termine peut-être pas ici : en effet, une loi allemande spécifie que les autruches doivent être gardées en couple, ce qui pourrait avoir des conséquences tragiques pour Zawo. Devra-t-on la déporter, lui trouver une autre conjointe ou pire... l'euthanasier?

Cet évènement survient au terme de plusieurs semaines d'intimidation des groupes pour la défense des animaux contre ce cirque, que dirige la famille du directeur depuis deux siècles.

Les mots «Tortionnaires d'animaux. Libérez tous les animaux», ayant été peints par-dessus toutes leurs affiches. Les vandales ont aussi brisé la fenêtre du bureau du directeur du cirque, les ânes ont libérés de leur enclos, et André Kaiser lui même a été agressé : «En entendant les chiens aboyer, j'ai été vérifier ce qui se passait, et j'ai été frappé sur la tête par derrière.» A une autre occasion, des employés du cirque ont été suivis par trois hommes et une femme, portant tous des vestes militaires arborant le logo du groupe de défense des droits pour les animaux Peta. Pour l'instant, la police assure une présence accrue aux abords du cirque, pour prévenir d'autres actions militantes.