Une attaque armée a eu lieu ce 14 décembre sur la plage de Bondi Beach à Sydney, en Australie, pendant un événement célébrant la fête juive de Hanoukka. Dans leur premier message sur les réseaux sociaux, les forces de police ont exhorté la population à éviter la zone. Toute personne présente sur place a été invitée à se mettre à l'abri.
Les tireurs ont ouvert le feu à 18h40 heure locale (8h40 GMT), ils étaient au moins deux. Les deux tireurs ont été neutralisés : l'un d'eux est blessé et se trouve en détention dans un état critique, le second a été neutralisé. L'un des assaillants est Navid Akram, un homme âgé de 25 ans.
Selon les images filmées par des témoins, les tireurs ont ouvert le feu depuis un pont, armés de trois armes à feu, vraisemblablement deux fusils de chasse et un fusil. La chaîne locale ABC, citant la police, a ensuite indiqué que la police australienne s'efforçait de neutraliser un engin explosif improvisé découvert sur une plage de Sydney, où la fusillade avait eu lieu.
Selon le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, et le commissaire de police de l'État, Mel Lennon, le nombre de victimes s'élève à au moins 12 personnes, dont l'un des suspects. Ils ont ajouté que la police et les autorités de l'État considéraient la fusillade sur la plage comme un acte terroriste. Selon les médias, plus de 60 autres personnes ont été blessées à des degrés divers, dont deux policiers. Le président de la Fédération sioniste d'Australie, Jeremy Leibler, a déclaré qu'environ 2 000 membres de la communauté juive se trouvaient sur la plage.
Des témoins ont filmé un passant qui, apparemment, désarmait le criminel qui tirait sur la foule à Sydney. Les images montrent comment il s'approche furtivement de l'homme armé d'un fusil de chasse, se jette sur lui, puis lui prend son arme. Le criminel tombe alors à terre, se relève péniblement et bat précipitamment en retraite.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré, en commentant l'attentat de Sydney, que la Russie suivait de près les « terribles nouvelles » en provenance d'Australie. Elle a qualifié de « tragédie monstrueuse » la fusillade d'innocents lors d'une fête religieuse, soulignant qu'il ne pouvait y avoir « aucune justification » au terrorisme.