La force de ce documentaire pour ce spécialiste de l’Amérique Latine demeure dans le fait que pour une fois, des reporters se rendent au cœur d’une des régions les plus dangereuse du monde.
Thierry Noël trouve important que l’on entende la voix de la population qui subit les foudres du cartel : « la population doit collaborer d’une manière ou d'une autre, sous peine de mort en cas de refus ».
L’autre point que Thierry Noël souhaite souligner, c’est l’impuissance flagrante des autorités dans le quartier de Culiacán. En effet « les narcotrafiquants sont beaucoup plus puissants que le gouvernement en raison de leur puissance de feu et de mobilisation, adjoint à des arrangements crapuleux avec le gouvernement, tout cela témoigne de leur hégémonie ».
L’auteur de La guerre des cartels, estime : « qu’il faut réprimer ces trafiquants mais que pour cela il faut sectionner le lien entre les narcotrafiquants et la population, et mettre en place des politiques de fond et des répressions. »