Christophe Noisette explique que les OGM, organismes génétiquement modifiés, sont «des plantes transgéniques, dans lesquelles on a inséré un gène différent afin de permettre à ces cultures de résister aux herbicides comme le fameux Roundup».
Le rédacteur en chef d’Inf’OGM revient également sur le rôle de l’Union Européenne. Il explique que la culture d’OGM est «quasi-interdite en Europe». Cela étant la Commission Européenne peut autoriser l’importation de plantes issues de l’agriculture OGM lorsque l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) rend un avis positif. Or, selon lui, «un certain nombre de membres de cette agence sont liés à l’industrie agroalimentaire. L’agence n’est pas indépendante, et, dans sa majorité donne des avis positifs sur les herbicides ou les plantes transgéniques».
Enfin, le fondateur d’Inf’OGM note un «manque de volonté politique». Il regrette l’absence d’études sérieuses, de vraies décisions prises pour la régulation de ces produits. Pour lui, «les politiques peuvent prendre une décision, mais ils ne se donnent pas les moyens de le faire».