A travers un rappel historique, l’ancien haut responsable à l’intelligence économique revient sur le passé colonial de l’archipel et sur la raison des disparités communautaires que l’on retrouve aujourd’hui sur ce territoire très riche, notamment en minerais. Après deux référendums où le «non» à l’indépendance l’a emporté, avec un résultat plus serré lors du deuxième vote, les Calédoniens doivent trancher une troisième fois la question en 2022.
Pour Alain Juillet, il est clair que «l’attente d’un autre référendum risque de nous faire assister à un durcissement des positions des uns et des autres dans un pays coupé en deux» et que «le maintien dans la France ou l’indépendance déboucheront forcément sur des troubles importants créés par les perdants».
Il ajoute qu’il est primordial «de dépasser l'histoire coloniale de l'archipel français, et construire ensemble la Nouvelle-Calédonie de demain».